vendredi 17 mai 2013

Soirée Oenologique 2013

Marie-Thérèse Grappe commentant les vins

Le 04 mai 2013 a eu lieu notre 5ème soirée oenologique consacrée cette année aux grands vins de Bourgogne.

Plus de 130 convives se sont retrouvés dans le cadre si agréable du moulin Rouge à Champagnat. Ils ont pu déguster les vins proposés au cours d'un délicieux repas préparé par Olivier Poncelin, de la Menthe Sauvage.

C'est sur le conseil avisé de Marie-Thérèse Grappe, Présidente du Club oenologique jurassien, que nous avons choisi le Domaine Patrick Miolane de Saint Aubin, village de la prestigieuse Côte des Blancs. Ce domaine de 9 hectares est une ancienne exploitation familiale gérée pour les travaux de la vigne par Patrick qui pratique une agriculture raisonnée, avec l'objectif d'obtenir la meilleure expression du terroir d'origine. D'où les arômes si exceptionnels de ses vins blancs ? Quant à Barbara, sa fille, arrivée sur le domaine en 2005, elle s'est spécialisée dans la vinification et la commercialisation.

Si le domaine est très implanté sur l'appellation Saint Aubin, il s'étend également sur les communes voisines de Chassagne-Montrachet et Puligny-Montrachet et offre une large palette d'appellations.

Notons une nouveauté cette année : entre les commentaires de Patrick Miolane, Marie-Thérèse a commenté bon nombre de vins et nous a appris (ou rappelé) comment se découvre, se déguste un vin : de la manière de tenir son verre, à l'oeil, le nez, la bouche... Quel plaisir aussi de l'entendre nommer saveurs et arômes, de fruits blancs ou rouges de cassis, tilleul ou violette. 

Tout un vocabulaire que ne renierait sans doute pas une Bourguignonne célèbre : Colette ! Elle nous explique que très jeune déjà, on lui permettait de boire quelques gouttes de ce précieux élixir qu'est le vin et de faire ainsi son apprentissage du goût :

''Coup de soleil, choc voluptueux, illumination des papilles neuves ! Ce sacre me rendit à jamais digne du vin. Un peu plus tard, j'appris à vider mon gobelet de vin chaud aromatisé de cannelle et de citron, en dînant de châtaignes bouillies. À l'âge où l'on lit à peine, j'épelais, goutte à goutte, des Bordeaux rouges anciens et légers, d'éblouissants Yquem. Le champagne passa à son tour, murmure d'écume, perles d'air bondissantes; à travers des banquets d'anniversaires et de première communion, il arrosa les truffes grises de la Pulsaye... Bonnes études, d'où je me haussais à l'usage familier et discret du vin, non point avalé goulûment, mais mesuré dans des verres étroits à gorgées espacées, réfléchies.

Prison et Paradis - Colette

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